
Commissaire, concepteur du livre, auteur du texte "Partout, un bonheur vide"
J’ai découvert la musique de James Leyland Kirby et la peinture d’Ivan Seal en 2016, en lisant une critique musicale parue sur le site Pitchfork où sont commentées de manière approfondie la plupart des parutions d’albums, tous genres confondus – du rock à la musique expérimentale, en passant par le R&B, le rap ou les musiques électronique et contemporaine. Il s’agissait de la critique d’un album de James Leyland Kirby publié sous le pseudonyme The Caretaker, premier opus d’un cycle de six disques réunis sous le titre Everywhere At The End Of Time, prévu pour être conçu sur une période de trois années à raison de deux albums par an. Le compositeur y décrivait son projet comme un voyage vers la perte progressive de la mémoire, une plongée vers les états limite de la démence de son alter ego, The Caretaker, nom sous lequel est éditée une partie de sa musique
depuis 19991. Le visuel accompagnant ce disque reproduisait une œuvre du peintre britannique Ivan Seal, intitulée beaten frowns after, représentant un rouleau de papier défraîchi, maculé, aux teintes brunâtres, enroulé sur lui-même comme un vieux
manuscrit posé à la verticale dans un espace indéterminé, un fond peint en un aplat dégradé allant du bleu charron au vert sauge à peine teinté de rouge, un vert assimilable à un sol en raison de l’ombre portée produite par le rouleau de papier. Ni abstraction, ni figuration, c’est en premier lieu cette peinture qui m’incita à lire la critique et, surtout, à écouter le titre disponible à l’écoute, intitulé Things that are beautiful and transient.
depuis 19991. Le visuel accompagnant ce disque reproduisait une œuvre du peintre britannique Ivan Seal, intitulée beaten frowns after, représentant un rouleau de papier défraîchi, maculé, aux teintes brunâtres, enroulé sur lui-même comme un vieux
manuscrit posé à la verticale dans un espace indéterminé, un fond peint en un aplat dégradé allant du bleu charron au vert sauge à peine teinté de rouge, un vert assimilable à un sol en raison de l’ombre portée produite par le rouleau de papier. Ni abstraction, ni figuration, c’est en premier lieu cette peinture qui m’incita à lire la critique et, surtout, à écouter le titre disponible à l’écoute, intitulé Things that are beautiful and transient.
Extrait du texte "Partout, un bonheur vide", dans Ivan Seal + The Caretaker, everywhere, an empty bliss, Jean-Charles Vergne, FRAC Auvergne, 2019.
The Caretaker - My heart is true - 2019
Crédits photographiques : Ludovic Combe










